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    Etat des mesures mises en œuvre par les armements à la pêche français impliqués dans la pêcherie palangrière de légine des TAAF, pour maîtriser la mortalité accidentelle d’oiseaux
    (France)

    Número de documento:
    WG-FSA-04/87
    Punto(s) de la agenda
    Resumen

    Ce document complète et actualise les informations fournies par les armements français lors de la XIIème CCAMLR.
    A la fin des années quatre-vingt dix, les professionnels français qui participent à la pêcherie de légine des TAAF ont abandonné la pêche au chalut au profit de la pêche palangrière en vue de protéger les juvéniles de légine et de minimiser les captures accessoires de poisson. La technique de la palangre, nouvelle pour les armements français, n’a pris sa pleine dimension dans les eaux françaises que depuis la fin 2002.
    Dès l’apparition d’une pêche palangrière dans les TAAF, la maîtrise de la mortalité accidentelle d’oiseaux a soucié les armements. Ce document précise les orientations suivies par les armements français lors de la campagne de pêche 2003/2004 pour réduire le risque de la mortalité accidentelle aviaire, et plus généralement fait état des initiatives qu’ils ont prises et qui s’inscrivent dans la perspective d’un traitement global du problème de la mortalité accidentelle des oiseaux qui survient dans le TAAF.
    La campagne de pêche 2003/2004 a été marquée par l’obtention de résultats très significatifs en matière de réduction de la mortalité accidentelle des oiseaux. Les éléments qui peuvent l’expliquer sont abordés. Parmi ceux-ci, les armements considèrent que l’expérience et le savoir faire acquis par les équipages des navires et leurs capitaines, comme leur très grande sensibilisation à la maîtrise de la mortalité accidentelle des oiseaux, ont joué un rôle essentiel.
    Les armements français estiment également que l’acquisition d’une plus grande maîtrise du déploiement de banderoles d’effarouchement a souvent constitué une aide utile pour réduire le risque de mortalité accidentelle. Ils font état de la pratique des navires qui déploient souvent plusieurs banderoles. Ils concluent que l’efficacité du déploiement de banderoles d’effarouchement résulte de compromis à trouver entre le nombre de banderoles et leur positionnement - en conditions de pêche et pour chaque navire -, et qu’il serait utile de laisser suffisamment de marge d’appréciation aux capitaines des navires pour juger du nombre de banderoles à déployer ou de leurs conditions de déploiement.
    Les armements rapportent par ailleurs les premiers essais d’utilisation de lignes autolestées que les navires français ont réalisés lors de la campagne de pêche 2003/2004, et les premiers constats, encourageants en terme de réduction du risque de mortalité accidentelle des oiseaux, que l’on peut en tirer. Ils remarquent que la collecte des données nécessaires à l’analyse des résultats de ces essais a été rapidement rendue possible grâce au prêt d’enregistreurs TDR par le Dr Graham ROBERSTON de l’Australian Antarctic Division.
    Ils font état également de l’échange d’expérience, très profitable, qu’ils ont eu avec un armement néozélandais ayant lui-même participé à des essais portant sur l’emploi de lignes autolestées. Cet échange avait été décidé lors de la tenue de la XIIème CCAMLR. Il s’est traduit par la venue à l’Ile de la Réunion de Jacobs HALS (FISKEVEGN) et de Malcom MAC NEIL (SEALORD NZ).
    Enfin les armements français analysent les difficultés liées à l’emploi des lignes autolestées du fait de leur poids, poids qui soulève des problèmes de résistance des magasins et qui pourrait soulever des problèmes de stabilité des navires. Ils remarquent également que ces nouvelles lignes nécessiteront d’être testées sur de plus longues périodes en conditions de pêche avant de pouvoir être employées de façon continue, et que de ce fait, mais aussi compte tenu difficultés d’approvisionnement actuelles, l’équipement des navires ne pourra être que progressif…[Contatc the Secretariat for the full version of the abstract]